Néfertari avait décidé aujourd'hui de ranger la chambre du Grand Prêtre, qui devait à présent être surement au royaume d'Osiris, du moins la jeune prêtresse l'espérait. Elle repoussait sans cesse cette tâche de nettoyer cette chambre dans laquelle elle n'avait jamais oser pénétrer. Mais personne n'avait demandé à récupérer les affaires de prêtre, alors c'était à elle de le faire. Evidemment, elle n'allait pas tout garder, que certaines choses qui lui paraisseraient importantes. Après, les meubles elle allait les donner à qui les voulait et elle jetterait ce qui ne serait pas pris. Elle pénétra alors de bon matin dans la chambre du Grand Prêtre. C'était un peu fouillis par rapport à l'image qu'elle s'était faite, elle s'était toujours imaginée que tout serait très propre. Elle scruta la pièce : un lit trônait en son centre, juste à côté il y avait un magnifique meuble en bois possédant une unique porte sur lequel était posé des statuettes d'Amon et d'Horus. Elle regarda le reste de la pièce puis décida de commencer par vider le petit meuble à côté du lit. Elle voulut ouvrir la porte mais celle-ci était fermé à clé. Intriguée, Néfertari entreprit de chercher cette clé, impatiente de découvrir ce que le prêtre pouvait bien cacher. Elle regarda dans d'autre meubles, fouilla dans les tiroirs, mais jamais elle ne vit la trace d'une clé. Elle secoua alors le petit meuble en suppliant " Ouvre-toi !! Allez ouvre-toi !". Elle avait un peu oublié que dessus reposaient deux statuettes qui tombèrent et celle d'Horus se brisa. Néfertari se maudit d'être aussi sotte, mais dans les morceaux de statuette brisée, elle vit une petite clé. C'était LA clé qu'elle cherchait. Mais comment le prêtre avait-il fait pour la faire rentrer dans cette statuette ? Il était impossible de la sortir sans briser la statuette d'Horus. Peut-être que dans ce petit meuble il avait enfermé un terrible secret dont il ne voulait en aucun cas s'en rappeler... Haletante, la jeune prêtresse glissa la clé dans la petite serrure et la tourna. Elle entendit un clic et la serrure s'ouvrit. Elle ouvrit alors délicatement la petite porte qui renfermait... des lettres. Il devait en avoir une quizaine. Elles étaient attachées ensemble par un ruban rouge. La jeune prêtresse les prit délicatement et ota le ruban. Elle prit la première lettre de la pile et l'ouvrit. Elle fut étonnée de voir que l'écriture qui s'étalait sur le parchemin avait été faite à l'encre rouge. Plutôt rare en Egypte. Elle parcourut la lettre et poussa un petit cri horrifié : la lettre était une menace. Elle disait
" Ma vengeance est accomplie, ton âme erra bientôt pour l'éternité entre le royaume des vivants et celui d'Osiris.
Que Seth guide chacun de mes actes
Le semeur de tristesse"
Néfertari lut toutes les autres, peu de mots mais ceux utilisés, menaçants, et elle remarqua que vers la fin de la pile, (ce qui avait du être les premières lettres), les lettres se faisaient moins menaçantes elles avertissaient justes, elles parlaient de faire subir la même chsoe subite.. et il n'y avait pas cette signature que Néfertari jugeait sinistre "le semeur de tristesse" ni cette phrase angoissante " que Seth guide chacun de mes actes". La jeune prêtresse mit peu de temps à se dire que l'auteur de ces lettres était peut être l'empoisonneur du Grand Prêtre. Marquée par cette sombre découverte, elle décida de rentrer chez elle. Elle prit soin d'emporter la lettre.
Le soir, elle ne parvitn pas à s'endormir. Elle était tiraillée : elle ne savait pas si elle devait approfondir son enquête ou faire comme si elle ne connaissait pas l'existance de ces lettres. Mais elle ne pouvait les ignorer et ne pourrait pa svivre en paix tant qu'elle ne savait pas qui et pourquoi on avait cherché à tuer le Grand Prêtre qui avait été toujours très gentil et qui avait été comme un père pour elle. Elle prit sa décision et se jura de remuer ciel et terre pour avoir une explication, même si elle devait découvrir un passé sombre et inquiétant.
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